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 De la conscience, du libre arbitre (revue spirite, fevrier 1873)

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MessageSujet: De la conscience, du libre arbitre (revue spirite, fevrier 1873)   De la conscience, du libre arbitre (revue spirite, fevrier 1873) Icon_minitimeLun 25 Fév - 14:10

Bonjour, Voici un extrait de la revue spirite de fevrier 1873 que j'ai envie de partager avec vous.

De la conscience, du libre arbitre

Conscience, nous cherchons à nous rendre compte de ce que tu exprimes, de ce que tu signifies. Perception intérieure, tu nous avertis de ce qui doit ou ne doit pas être fait ; conséquemment, dans les actes humains, tu es aussi le juge inévitable du mal et du bien. Dans l'intelligence qui comprend, dans la raison qui examine, nous trouvons la source de ce sentiment donc la conscience nous vient de ces deux lumières, elle est l'élément nécessaire au développement de l'âme.

L'éducation et l'instruction, bien ou mal dirigées, nous font une conscience éclairée ou ignorante, droite ou fausse qui manquera de rectitude si l'ignorance l'a obscurcie, si la raison est dominée par les préjugés et les passions. Nous serons doublement coupables si, pouvant nous instruire, nous laissons notre âme dans l'ombre ; notre jugement sera faux, il nous faudra recommencer cette existence inutile. Si la lumière ne nous est pas donnée, notre bonne foi fait notre excuse, nous ne sommes pas condamnables puisqu'il n'y a pas faute volontaire ; la responsabilité de notre ignorance retombe sur les hommes qui ont le périlleux honneur de veiller à l'intérêt général des peuples. La conscience donnant l'empreinte de la moralité à tous les actes humains, ne peut être une vaine chose pour les gouverneurs des nations qui, dans la vie commune, doivent suivre paternellement ses actes généraux, essentiels, la faire progresser, l'éclairer au sujet de ses devoirs et de ses droits ; Dieu ne peut excuser la mauvaise volonté des partis qui veulent asseoir leur tranquillité sur l'ignorance.

« La conscience ne doit ses comptes qu'à Dieu, c'est un Etat interdit à tous les tyrans, on y pénètre par la persuasion et non par la force. » Bernardin de Saint-Pierre disait ainsi une grande vérité, oubliée pour des intérêts personnels, mais qui devrait être la règle universelle et la loi de tous nos rapports dans la société. Devant la conscience, le crime et la violence sont peine perdue, on peut irriter mais non changer le sanctuaire impénétrable où les bons Esprits et Dieu seul pénètrent. L'incarné ne peut, non plus, lire la pensée d'un autre incarné dont l'indépendance est souveraine, absolue, n'abdiquant que si elle désire se dévoiler ; cette pensée est libre sous la contrainte et la tyrannie, elle est indépendante comme la volonté, mais bien plus libre qu'elle.
Personne ne peut empêcher la pensée intime, maîtresse d'elle-même, hors de toute atteinte, de rejeter et d'approuver en même temps ; si contrairement à la vie la conscience est insaisissable, comment l'arrêter puisqu'elle défie toute violence ? Elle se rit de la main du bourreau, dont les tortures ne peuvent arracher une affirmation aux lèvres sans avoir obtenu un consentement de la volonté ; la force humaine peut agir sur l'organisme, elle ne saurait saisir le divin.

Un grand orateur disait naguère Le génie est avec la conscience, la plus belle dotation de l'humanité ; on peut dépouiller l'homme de sa puissance, de sa fortune, mais le génie comme la conscience, est invulnérable. » Lacordaire, sous les voûtes de Notre-Dame, où nous l'avons entendu, disait ensuite que l'homme lui-même n'est pas maître de sa conscience, qu'il en recevait des ordres et ne pouvait lui en donner et que, indépendante plus que la volonté, elle savait au besoin, lorsque cette dernière avait failli devant l'excitation de la passion ou de la peur, lui infliger comme le plus terrible des châtiments, l'accusation discrète et continue, le reproche vivant, le trouble pendant le sommeil. La conscience est la condamnation du mal, c'est l'ange gardien qui nous donne l'avertissement salutaire.
Le droit de la conscience est au-dessus de tous les droits, nul ne peut la violenter même au nom de la religion, car sa liberté, tout en étant la première de nos conquêtes modernes, est la seule base sur laquelle s'appuie la moralité des actes humains. Dans le monde, pour avoir opprimé les consciences, des maux incalculables ont été causés parfois, l'indignation a porté les hommes à des vengeances terribles, à des excès inouïs, produits par les attentats contre la liberté humaine, par les essais réitérés faits pour forcer le sanctuaire du for intérieur ; on ne peut lui demander des adhésions impossibles et des actes extérieurs condamnés, repoussés et démentis par notre ange gardien, par nos Esprits protecteurs, ces actes étant le mépris de Dieu dans son oeuvre essentielle et sacrée.
A plusieurs reprises, le Christ recommandait à ses apôtres, de respecter en toutes circonstances la liberté humaine ; enseignez partout la loi nouvelle, disait-il ; si on refuse de l'accepter, retirez-vous humblement et avec dignité ; il est inutile ici de citer textuellement les paroles connues de tous, mais nous rappellerons que ce grand homme réprimandait avec force deux de ses disciples inconséquents, qui eussent voulu voir le feu du ciel consumer une ville, dont les habitants étaient réfractaires à la nouvelle doctrine. En s'incarnant, en prenant un corps matériel, cet Esprit éminent savait qu'il relevait de sa conscience ; avant d'agir, il la consultait pour lui obéir, il montrait qu'il en était le justiciable en repoussant ce qu'elle ne pouvait accepter ; il savait aussi que Dieu la respectait et basait son jugement sur elle, qu'il répudiait même la violence pour l'enseignement de la vérité, le libre arbitre de l'être intelligent étant un droit imprescriptible, sacré, antérieur à tous les droits. Après Dieu, après un homme tel que le Christ, il serait bien osé, celui qui soutiendrait le contraire de cet axiome.

La vérité, nous le voyons, n'a pas besoin de la violence puisque notre for intérieur doit en faire sa règle pourtant, constatons qu'en toutes choses on méconnaît ce principe prudent ; on se dit mandataire direct de Dieu, du Christ, de l'immaculée conception, pour imposer ce que le Créateur et son disciple n'ont ni enseigné, ni voulu ; on méconnaît le droit le plus sacré en appelant les foudres du ciel sur les indécis ou les indifférents, les nouveaux apôtres s'exaltent par un zèle maladroit ; semblables à leurs prédécesseurs que réprimandait le Maître, ce sont des Esprits égarés, de mauvais interprètes de la parole de vérité, car ces sourds et ces aveugles ne se disent pas. Une conviction sincère équivaut à la vérité ; il faut bien connaître une doctrine et la croire vraie, avant d'en être l'adepte sincère ; la conviction étant la règle de la conscience, agir contre elle, c'est la violer. Ce que vous croyez être la vérité absolue, ô prédicants actuels, ne l'est pas toujours pour les auditeurs que vos paroles ne peuvent convaincre ; s'ils ont une autre croyance, leur conscience leur ordonne de la garder, de la défendre, jusqu'au jour où le contraire leur sera prouvé par une lumière plus intelligente que la vôtre.
Il sera demandé un compte sévère à ces profanateurs, par Dieu qui nous gratifiait indistinctement de biens inestimables, tels que la conscience et le libre arbitre ; il voulait ainsi que dans l'âme humaine ; il y eût une condamnation tacite pour les attentats contre l'invisible gardien, pour les envahissements sans aucun droit de ce sanctuaire de la liberté. Spirites, rendons indépendante cette conscience sur laquelle nul autre que Dieu ne doit agir ce qu'elle défend, un autre pouvoir ne peut l'exiger, ce qu'elle commande doit être la règle de nos actes, sinon ce serait désobéir à l'impulsion que le Créateur lui a donnée. Le devoir des gouvernements est de ne mettre aucune entrave à la liberté de l'enseignement, dès qu'il n'y a ni pression occulte, ni contraintes particulières ; il doit aussi s'opposer de tout son pouvoir, avec énergie, à ce que cette liberté ne soit pas troublée ou violentée dans son exercice, par l'abus de la force ou par l'intimidation.

Bien des Esprits n'accordent qu'une adhésion apparente à l'enseignement que donnent les religions ou les doctrines sans conviction, ils obéissent à des ardeurs passionnées, puisque l'étude et le raisonnement peuvent seuls nous procurer une certitude ; tout nous dit : Ne donnez pas votre foi à ce qui est faux, et pourtant, combien d'ignorants croient à l'inconnu avec foi, pensant être dans la vérité !... D'un homme devenu l'adhérent de ce qu'il sait n'être pas vrai, ne dit-on pas : « Il est de mauvaise foi ?... » Par rapport à la conscience, la conviction joue le premier rôle, celle-ci se dresse avec fierté quand celle-là, réside dans l'Esprit, on ne peut alors, par la violence et la tyrannie, arracher la liberté de cette conscience qui, pour sa conviction, donnera volontiers sa vie. L'histoire nous rapporte une multitude de faits où cette grande chose, le libre arbitre, a maintenu une conviction sincère en face de la mort la plus horrible, la plus dégradante, imposée par la loi ou la vengeance humaine.
Plus grande, plus puissante encore est la conscience qui force le libre arbitre à l'obéissance, dont l'autorité s'impose, car elle représente l'âme humaine, cette personnalité qui relève de Dieu ; nous le savons, elle fut toujours bâillonnée pour qu'on ne puisse entendre son cri indigné. Pourtant, elle seule proteste, elle fait irruption, elle commande ; quand on l'a avilie, livrée, la conscience n'est pas moins cette voix intérieure qui condamne ou absout, disant : ceci est bien, cela est mal. Devant une chose de si haute importance, ô vous qui devez avoir le respect de la conscience humaine, réprouvez l'acte vil, méprisable, par lequel on vend cette voix intime dont on n'a pas le droit d'aliénation ; condamnez avec sévérité les êtres qui en font bon marché, et veulent la soumettre à leurs idées, à leur conviction personnelle.

On peut être un homme de très grand savoir et ne pas avoir de conscience ; quand cette souveraine est dans la boue, on ne saurait en faire bon usage, et l'on est d'autant plus condamnable qu'on est plus éclairé. Le scrupule, au contraire, n'est au fond qu'un manque de savoir ; la conscience se trouble alors sous des causes multiples, produites, soit par les rêves imaginaires de perfection d'un orgueil insoumis, d'un esprit étroit, par l'excès qui, semblable aux passions, ôte toute lucidité au jugement, soit aussi par l'ignorance et la contemplation assidue qui surexcitent le cerveau, par l'exaltation religieuse qui rend injuste et intolérant.
Le Spiritisme est un rayon plus pur de la lumière divine, venant éclairer notre conscience et jeter de vives lueurs dans la vie ; mieux que ses prédécesseurs, Allan Kardec a su définir le libre arbitre, en lui assignant son vrai rôle dans l'ordre des choses ; selon son enseignement, l'homme peut faire tout ce qu'il veut s'il respecte la loi, sa liberté s'arrêtant à l'iniquité, à la débauche, au trouble secret que la conscience fait naître en lui. Ce frein moral était utile pour guider les élans de nos hardiesses, pour faire du terrien un être conséquent, libre et moral, puisque sans liberté la moralité ne pourrait exister ; sans elle, nous serions des machines mues par une force étrangère, inconséquente, notre libre arbitre serait le plus funeste des présents. Nous savons bien jusqu'où peut aller l'incarné qui suit ses instincts et ses passions, qui fait taire sa conscience mais sans elle, il est effrayant de penser à quels écarts se porterait l'homme libre, puisque dans l'ordre moral, l'avertissement intime et sans contrainte donne la mesure à la liberté.

Maître Allan Kardec, merci pour nous avoir enseigné l'art de ne plus nier, mépriser, fouler toutes choses sous notre orgueil et notre vanité d'infiniment petits ; pour nous avoir aidé à retrouver notre conscience, ce sens intime qui ne laisse pas la quiétude à la négation et au mépris arbitraire, dont faction pèse sur le libre arbitre. Vous avez enseigné la véritable sagesse, en nous démontrant cette vérité : « Qu'en nous, il existe un second être que Dieu explique, ne laissant pas la paix à la liberté de nos actes, rendant responsable l'incrédule ». Sans cet être invisible, ce moteur discret et divin, la mesure de nos rapports sociaux pourrait être donnée par l’intelligence et la raison seules mais alors, nous ne relèverions que de nous-mêmes, sans frein ni mesure, croyant simplement au châtiment
légal, à la convention nommée vindicte publique ; notre propre liberté, notre seule volonté, seraient notre unique et stérile dépendance. Les adeptes du Spiritisme affirment que la conscience lie l'incarné au Créateur, que sans elle l'univers serait un chaos maîtrisé par le hasard et sans lien harmonique : pour eux, Dieu représente la conscience universelle.

Source: http://spirite.free.fr/index.htm
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De la conscience, du libre arbitre (revue spirite, fevrier 1873)
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