.EMILE COUE, & SA MÉTHODE...

Vous avez sans doute entendu parler du docteur Emile COUE qui est un psychologue et pharmacien français, auteur d’une méthode de guérison et de développement personnel fondée sur l’autosuggestion. À la fois génial et simple, il explora au sein de la psychologie moderne des voies originales et nouvelles et fut le précurseur de la psychologie comportementale et de la pensée positive.

Je vous parle de lui aujourd'hui car ils en parlaient sur France-Inter tout à l'heure et expliquaient que bizarrement, en France, il fut longtemps sous estimé, dénigré même dans ces recherches qui pourtant portaient des fruits plus que positifs.

Alors avez vous entendu parlé de cette méthode, nommée "méthode Coué" ? Et que pensez vous de cette pratique d'auto suggestion personnelle qui en guidant l’imagination de manière positive, il est alors possible de faire pencher la balance du bon côté et par là même de déterminer la guérison. Ainsi lorsqu’un malade se persuade que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible. Si elle ne l’est pas, il pourra néanmoins obtenir par la suggestion une amélioration optimale de son état.
Bref, quand ditent vous ?...

Ma chère Mag, cela me rappelle une anecdote qu'un psy m'a fait part.

Une amie à elle est partie travailler en Chine, elle est partie avec une maladie incurable du système urinaire. Les médecins en France, lui ont dit qu'elle ne pourrait guérir, et que cela aller s'aggraver les mois à venir. Mais elle décida quand meme d'accepter une promotion professionnelle et donc de partir un an en Chine.
Elle rencontra un homme et elle lui raconta son souci. Il lui dit : "pensez que vous avez en vous pleins de petits bonhommes qui réparent votre mal, pensez le très fort et tout le temps". Au bout d'un an, elle retourna en France, elle voit un médecin. Et chose plutot miraculeuse : elle n'avait plus rien, rien du tout !!!!!

Voilà, je ne sais pas si cette histoire correspond à la méthode COUE, mais effectivement la pensée positive et très importante. Exemple suivant : ma fille atteinte d'une leucémie..Les médecins à Paris, m'explique et me disent : " vous savez, il y a dans la guérison 50% dû au traitement et 50% dû au moral". J'ai trouvé ça énorme !!!!

BIZZZZZ Lune

Émile Coué

Ses premières années d’expérience lui font prendre conscience de l’efficacité de la suggestion et de l’action déterminante de l’imagination dans le processus de guérison. Coué croit à l’action des médicaments. Mais il pressent aussi que notre esprit est capable de prolonger et d'amplifier cette action. Ayant longuement mûri cette intuition et guidé par un sens très sûr de l’observation, il commence à développer les premiers principes sur lesquels il bâtira plus tard sa méthode :
Toute maladie est double, produisant ses effets sur la condition physique du patient, mais aussi sur son moral. En guidant l’imagination de manière positive, il est possible de faire pencher la balance du bon côté et par là même de déterminer la guérison. Ainsi lorsqu’un malade se persuade que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible. Si elle ne l’est pas, il pourra néanmoins obtenir par la suggestion une amélioration optimale de son état.

L'histoire de ton amie Lune, exprime à mon avis bien exactement le système et l'action possible de cette méthode. Et ton amie a eu une grande chance de rencontrer ce monsieur qui a su lui expliquer en toute simplicité que son corps pouvait aussi ce défendre par lui-même.
Le Docteur Coué, ce précurseur de la pensée active, agissante sur notre corps même, manque d'une saine et attentive écoute ou d'une lecture du public de manière générale sur ce qu'il veux nous faire comprendre. Car on aurai là aussi bien a en gagner à le prendre un peu plus au sérieux...
Comprendre que de ce dire soi-même ; "je vais bien ou mieux", "je peux guérir ce mal si je le souhaite profondément" (et si cela est dans un possible également) aura là aussi un pouvoir d'action sans doute encore mal compris et trop peu étudié à jour, je pense.. Et sans doute aussi encore à un petit balbussiment de ce qu'il aurai a comprendre...

Cela me fait penser de manière parallèle à la prière. C'est aussi une forme de méthode personnelle, de pensée active, agissante et/ou guérissante. La prière est aussi une voix que l'on ce donne pour exprimer nos souhaits intimes.
Haa, bref mes amis, ne nous privons alors pas de "ces méthodes", si elles sont positives et bénéfiques sur nous ou les autres...

J'entends bien en quoi consiste la méthode Coué. En ce qui concerne les enfants c'est notre pensée d'adulte qui va influencer l'esprit-enfant afin qu'il se rebooste et guérisse.

Je m'explique, un bebé ou un enfant en bas âge hospitalisé mettra 3 fois plus de temps à guérir s'il n'est pas soutenu par sa maman ou un proche (père, grand-mère, grand-père, tante...) Si sa maman (ou autre proche) est présente et l'encourage chaque jour alors l'enfant reprends confiance et son petit corps recevra les bonnes ondes pour guérir.

Un médecin qui me voyait tous les jours auprès de mon fils (6 mois à l'époque) me disait "je vous remercie d'être là et votre fils va vite s'en remettre. Vous voyez, les deux petits qui sont dans la chambre, n'ont pas de visite, la maman une fois par semaine, cela fait deux mois qu'ils sont là ! Je déplore que les parents ne comprennent pas que leur enfants seraient vite sur pied s'ils étaient présents chaque jour matin et soir comme vous le faîtes".

Je ne sais pas s'il pratiquait la méthode Coué ?

Bien sur il y a des enfants ou bébés qui ont de lourdes pathologies et la présence de la maman est encore plus rassurante, c'est pourquoi beaucoup de maisons pour les parents, afin qu'ils puissent être là tous les jours auprès de leur petit malade, s'ouvrent autour des hôpitaux.

Mais c'est l'amour et bien sur la prière qui aident avant tout.

La méthode Coué, mais dans l'autre sens...

Cette méthode ou cette façon de pensée "à la coué" me rappel un proche à moi, c'est une personne très défaitiste, pessimiste et qui voit facilement tout ce qui peut être négatif dans sa vie, sans pour autant attacher la même importance à ce qui est beau ou bénéfique pour lui. C'est une personne que j'aime particulièrement, mais son "jamais satisfait" de ce qu'il peut avoir, fini par personnellement me dépasser...
Quant on prend quelque temps de réflcetion pour regarder au delà de soi-même, au-delà de ces propres souffrances qui, si certes elles sont souvent difficiles, dieu sait combien d'êtres sur terre vivent une souffrance même difficilement nommable, tant abominable.

Mais ce que je veux dire au travers de ce petit récit sur cette personne, c'est que sa vision continuellement négative et encore une fois, malgré les belles choses qui puissent lui arriver, font que la misère attire sur lui la misère... Au même titre que la méthode Coué, qui nous explique que de penser au bien, au bonheur attire alors la bonheur.

Et je pense sincèrement que cette personne, quant elle décidera elle-même de sourire mieux à la vie, quant elle décidera ne ne plus ce plaindre de tout ce qu'elle n'a pas ou de ce qu'elle aurai pu avoir, changera profondément son "ensuite"... Me comprenez vous...

J'en parlais avec lui cette aprèm et je lui ai aussi parlé de cette méthode Coué pour qu'il prenne aussi conscience que le bonheur ce décide quelque part par nous-même aussi et qu'il faut le vouloir pour le vivre et l'accepter quand il est là et le reconnaître !!
Alors bien sur me direz vous (ou me disait-il lui aussi...), beaucoup de malheur(s) il nous arrive en pleine tête et que l'on ne peut évincer. Et si cela est vrai, la manière dont on prendra alors ce malheur, peut faire pile ou face dans notre manière d'appréhender ce malheur justement.
J'aimerai tant qu'il puisse comprendre tout cela...

Tiens tu connais quelqu'un comme ça toi ? je croyais que c'était une de mes connaissances.

Comme je te comprends, nous avons tous connu ce genre de personne qui n'est satisfait de rien et qui voit tout en noir. On a beau faire le tour de toutes leurs souffrances morales ou physiques mais rien n'y fait ils sont revêches à tout, critique tout d'ailleurs, rien ne leur plait. Oui j'en connais aussi au moins 2 beaux spécimens.
Les misères qui leurs arrivent aussi c'est toujours la faute des autres parcequ'ils ne veulent pas regarder la réalité en face. Tu leur demandes de faire quelque chose de bien, ils disent "non, ça ne marchera pas, parceque c'est moi !" et les revoilà dans le négatif avant toute action.

Quand nous étions petits et que nous nous faisions mal, mon grand-père nous disait "c'est la faute à pas de chance !" et nous rions au lieu de geindre sur notre bobo. Il voulait dire "tu n'as pas eu de chance cette fois-ci mais la prochaine fois elle sera là" nous le comprenions ainsi.

Comment faire pour mettre un peu de joie et chance dans leur vie ? Je ne sais pas ? leur montrer que nous sommes là, que nous les aimons c'est tout ce que l'on peu faire je crois après avoir tout essayé.

Oui, je te suis un peu dans ton avis Planète, nous pouvons déjà et ne serai-ce qu'au moins cela, leur montrer que nous sommes là tout de même et qu'ils peuvent quelque fois s'appuyer sur nous... Même si nous-mêmes ne changerons pas leur propre appréhension de leur vie. Et les aimer malgré ce pessimiste permanent qui peut les accompagner et qui quelque fois, agace.

Mais je crois fermement que c'est à eux-mêmes de vouloir "aller mieux" (dans le cas de figure exprimé ici...) et de vouloir changer leur quotidien triste en quotidien qui accepterait alors de ce réjouir de petits bonheurs qui pourraient se présenter. Et cela, nous ne pouvons nous, en eux-mêmes le changer. Je pense aussi qu'être satisfait de ce que l'on a, pour peut que ce que l'on a subvienne à nos besoins essentiels, ce décide aussi.

Mais nous, ne blâmons pas ceux que l'on vois ainsi s'enliser dans un malheur qui semble les poursuivre et expliquons leur justement que bien des choses ce changent en meilleurs quand on le décide. Mais que tout cela est un choix, un revirement personnel qu'eux seul peuvent faire. Et continuons oui, malgré un certain agacement quelque fois, de les aimer tel qu'ils sont...